#noussommesliés #rapandroll #hallofcrew feat @meilow @mamzellescred / Free prod / J’essaye J’essaye de trouver des mots sur c’qui me tourmente la nuit Une douleur latente qui sonne entre le silence et l’ennuie J’essaye depuis des temps dont je n’ai même plu le souvenir Comme un marin d’antan qui n’retrouve plu son navire Comme un guerrier aux aguets cherchant sa lame dans les ruines D’un champ de bataille ou nulle âme ne peut retracer l’encre sanguine Comme un animal planqué entre deux angles de murs Pour échapper au placard et cicatriser les blessures Elle n’a pas de nom, ni angoisse ni solitude Elle prêche pour sa paroisse quelque soit l’altitude Quelque soit le confort, quelque soit la modernité Je recherche le contre sort de cette maudite entité Je ne suis pas de ceux que tu appelles les fous Elle ne me parle pas, elle aurait réponse à tout Elle et moi sommes liés par le réseau du psyché Et les pichés tassés de lie ne cesse de me percher Je n’sais même pas la nommer, mais nous sommes liés Je n’sais pas la nommer, j’en suis prisonnier Je n’sais même pas la nommer, mais nous sommes liés Je n’sais pas la nommer, j’en suis prisonnier C’est là qu’elle porte l’attaque, une estocade vicieuse Viscérale, tumultueuse, elle m’embarque la furieuse Me fait croire que l’invincible tout d’un coup devient possible Et les tiroir de mon esprit laissent s’échapper l’indicible Labyrinthe sacré que nous seuls pouvons fouler L’abbé sert moi l’absinthe, que je la voit de plus prêt Je sens juste sa présence, elle me terrifie, me glace Le sang, me pétrifie la garce jusqu’au soleil levant Aux premières lueurs je sens sa rancoeur C’est elle qui m’y emmène, en fait j’connais sa terreur Elle me rappelle que la tise ne fait pas le bonheur La gueule de bois en prime c’est l’sapin avant l’heure J’sens le coeur qui bat de plus en plus fort Qui ne résiste pas, qui n’en peut plu de ce corps Il m’a eu, il a été meilleur, il a été plus fort Une fois de plus ce matin, je danse avec la mort C’était donc ça la vie, de chopes en godets « ressers moi l’ami C’est ça le chemin que j’ai choisi, laisser gagner mon ennemi ? Le maître disait que le temps mange la vie A mon tour de le bouffer et de gagner mon Je n’sais même pas la nommer, mais nous sommes liés Je n’sais pas la nommer, j’en suis prisonnier Je n’sais même pas la nommer, mais nous sommes liés Je n’sais pas la nommer, j’en suis prisonnier