#dernierdeal / Free prod / On a sorti l’cutter à l’âge de quinze ans, déviance Creve coeur sans ménagement sans réfléchir aux conséquences Quelques paires de baffes c’était pas malvenu Faut se taire face au reup c’est lui l’chef d’la tribu Minot nominés au prix Nobel des teubés Nos mines dénommées : la bande de brelles du quartier Mano a mano discrets pour un peu d’blé Chanvre à manier mais les manières sont innomées Ça tire du vieux popo rien d’nouveau dans l’bat On s’fait au vieux bédo , tu sais le fameux solo pour quatre 1g pour quelques Pélos on faisait tiep pour d’la mitraille 5g c’est l’reseau on a grandi, on a changé d’bail Entre rire et tristesse pour ces pseudos mito d’tess T’en oubli les règles, on passe vite hop, keps Dès chiens s’stransforme en hopkins pour quelques pièces Et d’autres s’prennent pour kheops, en tête à tête KO tech net Loin des yeux, loin du coeur, loin du tombeau Que creuse les vendeur de subu ou de rivo Le commerce de la rue, on y tombe facilement L’équilibre est ténu entre l’offre et la demande Ouai mec, toi qui prévois d’chepere mon fils, ma fille Ça part en chlash, ça vissere ton dernier deal J’partage tes viscères j’en fait don à tes parents C’est 50/50 ça par en Thaïlande, pour une maigre revente J’en ai vu des gars bé-ton, en zonz ou sur l’bitume Des bons qui reste en l’air, qui s’accrochent a la lune Alors qu’tu sois de la première averse ou d’la dernière pluie Garde ton pif loin d’la neige éternelle, d’la poudre de minuit Cécé, carton kéta gober Sur un buvard overdosé Petit frère part Chasser l’dragon sans l’équipement J’parle comme un daron qui aurait peur de perdre ses enfants Si j’te passe ce message, c’est parce que j’ai perdu mes frangin Descendus d’un étage, j’te laisse piger l’dessin Au delà de la douleur qui chaque jour m’innonde Il n’est pas plus grand malheur pour celle qui les a mis au monde Loin des yeux, loin du coeur, loin du tombeau Que creuse les vendeur de subu ou de rivo Le commerce de la rue, on y tombe facilement L’équilibre est ténu entre l’offre et la demande Parti de tout et finir pire que moins que rien Voici un triste récit qui est celui d'un des miens Ce jeune homme etait vraiment bien parti dans la vie Ça taf bien à l'école et son taf lui offre vite bel avenir Une femme une petite fille une maison à la campagne Et pour se motiver chaque jours la Techno l'accompagne Cet amour pour cette zik le poussera vers les teufs Prologue d'une déchéance que lui même réfute Ça passe de taffes sur un spliff aux pilules gravés d'smiley Il en a niquer ces gencives d'avoir les dents serrées Buvards qui font rire comme Bouvard a l'ancienne Pour sa grosse tête la cocaïne devient sa pharmacienne Décadence programmée il perd tout sur son nuage Sa famille ses amis assistent impuissants au naufrage La puissance de ces substances le suspendant dans le vide Sous entend que s'en sortir seul pour lui c'est Impossible Dans la même période c'est un père de famille qui dérape Cadre dans une entreprise du genre à gagner du fric en masse Grosse berline allemande joli loft près de Paname Pas du tout le profil d'homme a s'addoner à la came Première trace de cc servi par un pote dans les chiottes Un jour de coup de mou juste pour se remettre au top Problème il y prend goût très vite n'peux plus faire sans Et vite se l'injecte... directement dans le sang La came marque les gens et sur son visage ça s'voit Mais ils se braque violement dès qu'on en fait débat C'est cocaïne en journée pour assurer le travail Et crack toute la soirée dur d'assumer telle mascarade Il ne lui aura fallu que 2 années pour s'perdre Dans l'univers des drogues, des paradis éphémères Aujourd'hui c'est à la rue qu'il vit au quotidien Il est passé d'une bête de vie... à une vie de chien