Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce que les gens pensent De ce qu’ils racontent ou de ce qu’ils ressentent ? J’emmerde le monde et ses habitants débiles Pas foutus de voir que c’est eux qui pressent la détente Et qu’en face c’est leurs enfants qui servent de cibles ! Humain, tu n’es rien d’autre qu’un animal qui pense   Mais tu n’es toujours pas capable de voir ton crime De voir que c’est la terre toute entière que tu décimes Alors je t’emmerde du plus profond de mon être J’emmerde l’humain déchu, l’humanité toute entière Celle qui l'a perdue,  celle qui s’en fout de la retrouver Et celle qui après toutes ces années ne sait pas ce que c’est !   Ils se prétendent supérieurs mais sont les premiers à s’autodétruire Sacrifient leur descendance au nom du profit, et des capitaux fictifs Créent des richesses illusoires qui cachent la misère d’un monde oppressif Où rien n’est plus important que ne jamais cesser de s’enrichir !   J’emmerde les enfoirés au pouvoir prêts à tout pour le garder Prêts à tuer leur mère pour toujours tous nous contrôler ! J’dénonce  ce système de dictature où la liberté n’est qu’une illusion Où l’on nous lobotomise jusqu’à ne devenir que des pions !   J’emmerde ceux qui font semblant d’agir pour sauver le monde Ceux qui se prennent pour des héros modernes insensible aux bombes Stop la science-fiction tu n’es qu’un déchet humain,  rien de plus ! Arrête de vouloir combattre  ce putain de docteur Octopus !   J’emmerde les écolos, les homos, les afros, les clodos, les cathos Tous autant les uns que les autres ne sont que des idiots Pas capables de se lever pour autre chose que leurs intérêts Symbole fort d’une race humaine toujours plus divisée !   Mais maintenant il va falloir subir les conséquences de nos actes Il va bien falloir qu’au bout d’un moment commence le spectacle Alors j’emmerde ceux qui prédisent le moment du jugement Pas foutu de voir que ce n’est rien d’autre qu’un assainissement   La fin des humains pour le commencement d’une ère nouvelle Sans cette vermine infecte, sans cette espèce plus que cruelle ! Alors là je pourrais souffler six pieds sous terre et me dire « Enfin » ! Enfin, j’ai réussi en disparaissant à faire quelque chose de bien !