j’ai pas joué ma dernière carte, ils n’auront pas mon trésor j’fais table rase, sagesse d’al gul’ raz, mes ondes résonnent dans ma grotte, j’polis mes artifices et fiste l’actu j’me cultive dans mon coin, avec mes vers piquant, allure de cactus à travers le vide des fractures, j’construis mon nid d’idéaux -> j’maitrise l’art de la mémoire grâce au poète Simonide de Céos l’art ne juge pas, possède même les âmes aigries Wagner était antisémite, dans sa musique, ça n’est pas écrit j’mange et m’entâche, pendant c’temps là y’en a qui s’amaigrissent. j’lis tous les commentaires, et même un simple “lourd”, ça m’aiderait parfois être sage c’est ne faire que suggérer sinon l’élève n’écoute pas ou t’accuse car il n’a pas su gérer la valeur de la vie, c’est sûr je l’ai sur un brasier de doutes je marche, ma confiance à demi-surgelée du poète, j’ai des échasses donc j’te cache pas que je marche sur deux lettres et insolent, j’suis sûr de l’être j’veux pas m’viander, pour l’avenir, ça serait ma han-tise j’ai su crée (sucré) mon personnage, comme une fri-andise ->j’m’aventure là où personne nage, accompagné d’plaisanteries sans trie, j’produits rimes en serie, j’suis bloqué sur l’mode sentry impro chaque secondes, j’fais ça en mode sport addict j’suis partiellement d’ce monde, Yro l’orateur sporadique le feu s’ravive, j’me préoccupe pas du Paradis -> s’il existe, il s’achète pas, c’est pas un article au fond du Caddie  j’entends raps furibonds, des flaques d’urine, misère j’suis au bout du rouleau à la recherche de l’étape suivante, j’rendre dans l’rôle du futurologue attend l’prochain épisode si tu veux connaître la suite ->appétit vocal à peine assouvie, je sais ça passe trop vite Tu cherches du lourd j’ai c’qui t’faut