Aberrant comme sortir de boîte en titubant, tu parle d'une vie il fait bon vivre dehors, profite du beau temps, j'ai mis les gaz j'ai plus ton temps, on m'appelle pour calmer le jeu j'arrive je rentre dans le tas, on me reproche de pas avoir beaucoup d'amis mais le jour où j'aurais des ennemis ça sera le dernier de mes soucis, un lion rugit jamais devant des moutons, les aigles ne voleront jamais avec des pigeons, c'est pourtant simple si l'usine paye pas assez faut commencer à rapper, je suis entre 2 sorties mais je saurais toujours où aller, même paumé, on finit par se rattraper c'est pas en écoutant ces pouilleux que je finirais rassasié, tu parles de street et de drogue mais dans le fond tu connais pas la réalité, suis peut-être pas de ceux qui réussissent du premier coup mais de ceux qui n'abandonne jamais regarde France-Suisse ce que ça a donné, j'ai plus le temps de m'intéresser aux gens tout ça pour te zapper au moment où t'es compétent, si t'a un objectif fixe le qui sait d'ici 1 an ou 2 tu peux percer et au lieu de te bourrer la gueule à parier au tiercé, tout ça pour rentrer à pieds c'est risqué, un coup d'œil de travers, ça peut vite sortir la batte en fer court juste faut pas t'en faire morale de l'histoire tout peux basculer en un éclair t'arrive chez toi tu vois la municipale venir en aide à ta mère en pleurs sous l'escalier, dans ce bas monde réconforter celle qui t'a mis au monde c'est plus une option, c'est une obligation, à la gendarmerie c'est embarcation, pour la presse "la libération" et une interview chez génération faudrai lâcher un freestyle dans le fourgon arrivé devant l'OPJ j'ai rien dit à part quand je rentrais chez moi, bourré tard un soir, sous la menace d'un fusil pointé devant ta mâchoire, ils avaient du mal à me croire forcément fallait que ça foire "et pour ta mère en pleurs?" Qu'ils m'ont dit j'ai dit "l'inquiétude de pas voir son fils rentrer" en vérité c'était d'autres membres du gang qui étaient prêt à la buter, on obtient rien des témoignages faut prendre des clichés, vidéo surveillance souris batard t'es filmé, ça regarde c'est attentif à ce qui se passe, comme un face à face tendu entre Djokovic et Tsitsipás, capuché on les voit sortir le schlass et sur les trottoirs on voit pleurer des gosses, cette société est atroce violence en hausse les médias de France en direct on un temps d'avance avec un gros titre c'est comme décaler le son et l'image d'un film, tu regarde ils vont te prendre pour un pitre, au final on te jugera plus qu'un juge qui te juge pour purger ta peine mais quand tu te feras massacrer dehors bizarrement ces enculés de civils ont tous un master en non assistance à personne en danger, il y aura que ton mental et tes couilles pour te sauver, croix, carré, croix, carré, croix, carré, L1,L2, F1,F2, ça y est tu les a couché autour de toi ils te regardent tous choqué c'est ça la putain de vérité, faut l'accepter et rester debout pour pas chuter, la vie te mets parfois des coup c'est fait pour te défier on en tire des leçons du passé, pour ma part j'ai été brisé, ça m'empêche pas de courir et de marcher, je suis resté solide depuis le départ, je te raconte pas d'bobards, à la moindre occasion ils t'entererront plus bas que Terre j'en vois trop s'apitoyer sur leur sort dès qu'ils ont plus de tel mais dis moi dans le temps ils faisaient comment? Tu te plaint de pas avoir de copine, alors que certains se plaignent de pas avoir connu leur parents, au final on est jamais content aussi bien les petits que les grands, tous pareil mais tous différents, on a pas tous grandi avec une cuillère en argent dans la bouche mon grand, bcp sont parti très peu sont resté, au fil du temps tu vieillis ton passe temps c'est bosser, s'offrir des vacances c'est pas un luxe, c'est que tu a mérité une fois dans la cabine mes punch piquent comme des épines plus le temps de répondre au phone comme un compétiteur je suis là pour la gagne enchanté moi c'est Victor 21 ans de Bretagne, opinions haineux je m'en cogne, ça me répugne, je prends le large et je me casse en Sologne en solitaire, là bas j'ai pas de réseau pas la peine de me faire la guerre bienvenue en Loir-et-cher, là où je suis il y a un lac c'est pas le bord de mer je m'arrête plus je suis lancé et si tu m'aimes pas va déféquer donne pas trop d'importance aux gens, tu risquerai d'être choqué, ça prendrai plaisir à te vanner, j'ai jamais réellement su quoi faire de ma putain de vie, quand je pose ses quelques rimes, c'est réel je m'invente pas une vie je suis pas dans confessions intimes ou dans super nanny à gérer des sales mômes tu rigolais de moi au final je m'en sors pas si mal, j'ai pas le salaire à Neuer mais je gagne plus que ta mère tu parle de faire du bénéfice mais tu connais pas ton chiffre d'affaire, sur le sol du sang par terre c'est que le patron a sorti le fer faut pas traîner dehors tard, ou tu te feras rappeler à l'ordre par ta mère... La vie est short mon gars t'es le sang de l'aorte ça dit on se capte ou pas? J'ai un bon plan j'ai les crocs comme dans un jeu vidéo je suis à fond dedans tema l'uppercut le prochain est pour toi si tu nous croise on te baisse ton fut je gratte quelques lignes fais moi signe si j'arrête, pour l'instant je bouffe le poisson et ses arrêtes je fais péter le bas de caisse voiture cramé, les condés mène l'enquête, j'ai plus le temps pour des paires de fesse, go fast en Mercedes ni vu, ni connu, je me casse comme si j'étais jamais venu.....