C'pas parce que l'rap me procure du plaisir, pas parce que l’Écriture nous fait réfléchir, Pas parce que la vie n'est qu'éphémère , effet d'merde, Mon glock est aussi chaud que l'effet d'serre. Génération péché virtuelle , virtuose cruelle , Même Apple a croqué dans la pomme d'Adam et Ève. Toutes ces jeunes filles maquillés, On comprendra plus tard que l'Mac y est. Trop d'larme ont coulés , trop d'sourire effacés , la vie est nymphomane , elle nous a tous baisé. Comme un Africain face à un règlement d'compte qui tourne mal , On sait tous que Usain Bolt ne court pas plus vite qu'une balle. Quand j'vois dans l'Assemblée les racistes , J'comprends que beaucoup de rats y assistes. (refrain) : Le système c'est comme l'Etat où la télé, ça te vide le crâne et ça t'enfonce ses idées, réalité réanimé , on vit avec un pacemaker, le « peace » m'écoeure ! J'envois l'débit , débile , dépit , j'détrui autrui . Mon message c'est une joute verbale , Dans l'quartier on a des joues par balle . C'qui m'inspire c'est pas l'dollar , j'ai un dos large, J'ai l'sens du partage , j'te laisse faire le carnage. Comme un PDG face à un SDF assoifés, Comment comprendre que l'Etat en a assez fait ? Je vous le dis , le système nous baratine c'est un bar à comptines, bon j’arrête j'm'étale, C'est une dose létale à l’État. Quand on a signés les consignes , Ils ont saignés les con qui signent. Quand ils crient « Discrimination ! », j'entends dix cons qui crient « Nation ! » Autant de publicité à la télé, Autant de pubis en cité. Le mensonge est omnipresent comme un homme qui nie le présent, Il est l'heure du Jugement , quand on voit qu'le juge ment.