Projet 5 éléments (3/5) / Free prod #capitainecascade / #hallofcrew Au regard du naufrage qui s’annonce au futur Allez viens, pars avec moi pour mille aventure A nous l’éternité et la beauté des récifs Nous sommes liberté, nous sommes les anciens fautifs Ceux qui ont créé les drames, les submersions Ceux qui sur leurs visages ont connu les inondations Nous les incompris, nous qui ne comprenons pas Les torrents qui s’abattent sur ceux déjà en bas A nous les peurs et les joies de l’imprévu A nous les terreurs des nuits inconnues A s’regarder dans le yeux, me noyer dans les tient Naviguer à l’aveugle dans les flots du destin A s’jeter comme des gosses, comme une bouteille à la mer Avec pour seul message « nous sommes l’univers » A s’faire la terre entière, traverser les océans Moi qui de toute temps ai nagé à contre courant J’emmerde ceux qui voudrait que la vie soit bitume Je t’emmènerai avec moi découvrir les écumes Ces nuages qui caressent lentement ta peau La naissance du fracas, de la puissance des flots On pourra noyer tout les deux nos chagrins dans l’alcool Le partager avec ceux qui ont connu les cévenols Ceux là qui n’ont plus de maison, qui n’ont plus que leur tristesse Allons danser avec eux allons leur offrir tendresse Quitte à tout plaquer et s’barrer sur une île inconnue Fouler une terre qu’aucun autre n’a vu Faire de nos idylle notre nouvelle raison Faire de chaque nuit une nouvelle saison Écrire chaque journée sur une page vierge Simplement se marrer et s’amarrer sur la berge S’armer de nos plumes et de nos rires insouciants S’éloigner des belles paroles et des moulins à vents Qui sait tous ensembles reconstruire un abris Qui ne protège pas du temps, mais au moins de la pluie Un toit pour les peaumés, pour les utopistes Qui ont laissé leurs coussins, leurs pognon sur la piste Pause / Ceux qui ont vécu les déluges, les secousses, les tsunamis Qui n’ont trouvé refuge que dans leurs insomnies Passer des nuits entières à se refaire le film D’une vie laissée derrière, derrière cette putain de déprime Ouai ces flots le long des joues des gamins Ces perles au coin de l’œil de l’ancien Qui s’acquitte de la dette crée par leurs bourreaux Qui observent impuissant la fin des temps nouveaux Les temps modernes oui ils en connaissent les rouages Les roues crantées souillées par des siècles d’usage Ils savent que le ras de marré approche et qu’il est trop tard Ils sont las de narrer toujours les mêmes histoires / Pause (Qui tient là bar dans une mer agitée ? Moi je me marre de nos sombres progrès Capitaine fonce tout droit vers le glacier Ne fronce pas les sourcils et souhaite l’affronter Les vieux croient connaître, les gamins voudrait savoir Au final personne ne sait ce que prévoient les barbares D’un côté ou de l’autre du grand Atlantique Tu peux voir à quoi nous mènent leurs progrès technologiques Toujours prêt à plus d’écran, à plus de conneries pour nos enfants A manipuler les chiffres et les jeter dans l’océan Du vide de l’esprit, pour faire de bons consommateurs Ou chaque génération enfante une lignée d’acheteurs Ça ne restera qu’un rêve, une évasion puérile De croire que nous pourrions nous échapper des villes Au mieux nous aurons les campagnes pour s’en échapper Avant de voir leurs montagnes de fric tout raser En attendant la marée de sanglot commence son escalade Mes prunelles sont à flot, et deviendront cascades En attendant la marée de sanglot commence son escalade Mes prunelles sont a flot et deviendront cascades