El guerillero
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Confiné

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08 May 2020

2020 s'déroulait jusque là sans accroc. Mais c'était avant qu'un virus nous mette tous KO. Hôpitaux débordés car dans un état critique. Société outrancière plongée dans la panique ! Dur de le décrire à coups de crayon, Mais plus de PQ dans les rayons, Plus de plan cul chez les volages, L'homme tel un animal en cage. Des barreaux opaques face aux molécules, Pénurie de masque, le gouvernement capitule ! Acculé par leur incompétence, Médecins maculés du sang de la France. Car L'Etat est responsable de la situation, De l'état lamentable des salles de réanimation ! Réponses minables dans leurs déclarations, Jamais ils ne sonnent la fin de la récréation. J'mets mes sens en action, j'analyse, Et constate un système de santé sous dyalise. Aussi ça balise face au covid-19, Ça devait arriver à force de montrer ses seufs ! Des décennies de faux présidents, Des décennies de dementelement. Notre service public à l'agonie, Et combien de vie ont basculé en tragédie ?! Quand il a fallu faire des choix immondes, Un tri pour savoir ceux qui devront quitter notre monde. Imagines tu les séquelles, Du personnel soignant, cruel. Les premiers de cordées ont désertés, Pendant que les premiers de corvées nous ont sauvé. Caissières en premières lignes, Éboueurs, facteurs, et autres citoyens dignes. Ceux qu'à l'accoutumé ils ignorent, Du haut de leur pyramide en or. Des lors j'me prends à rêver d'un après, Où humain serait le vrai progrès. Ne pas rendre cette épreuve vaine, Se dire qu'au final on a d'la veine ! Car nos yeux et nos esprits se sont éclairés, Des pieux dans nos rues c'est c'qu'ils vont récolter ! Le changement est clairement indispensable, Le vrai pas celui d'Hollande jugé coupable. Confiné, ma rage est palpable, Envers ces cons finis, incapables. Nous devons rebâtir sans eux, Prendre soin de nos enfants et nos vieux. Tel est mon souhait le plus pieux. Ce texte dédié à celles et ceux, Qui ont fait don de leur personne, Récoltant applaudissements et klaxons. Des tonnes de gratitude, Car à leur place aurais-je eu même attitude ? Si on avait attendu d'être soignés par certains profs, C'était la mort assurée, la catastrophe ! Inégales consciences professionnelles, Dans ce dédale de consciences occasionnelles. C'est dans ces moments douloureux, Que l'on s'apperçoit des valeureux. Heureux sont ceux qui contribuent, À préserver l'avenir de la tribue. Mais autour rôdent les loups, Jusqu'à exploiter la misère pour faire des sous. Les milliardaires aux abonnés absents, N'en ont que faire tant qu'eux ont l'argent. Mais un jour justice sera rendue, Et actionnaires seront pendus. La crise sanitaire renforce la misère, Mais aussi les cœurs et les prières. La paix civile ne peut être possible, Que si chacun a un niveau de vie paisible. La décence doit être la norme pour tous, Car c'est l'indécence qui fait que notre système tousse. Croyons y fort toutes et tous, Ainsi nos vies seront plus douces. Paroles de confiné, Pas envie de finir con fini. Conscience apprivoisée, Pour de l'humain à l'infini.

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2 years ago

cool

4 years ago

2020 s'déroulait jusque là sans accroc. Mais c'était avant qu'un virus nous mette tous KO. Hôpitaux débordés car dans un état critique. Société outrancière plongée dans la panique ! Dur de le décrire à coups de crayon, Mais plus de PQ dans les rayons, Plus de plan cul chez les volages, L'homme tel un animal en cage. Des barreaux opaques face aux molécules, Pénurie de masque, le gouvernement capitule ! Acculé par leur incompétence, Médecins maculés du sang de la France. Car L'Etat est responsable de la situation, De l'état lamentable des salles de réanimation ! Réponses minables dans leurs déclarations, Jamais ils ne sonnent la fin de la récréation. J'mets mes sens en action, j'analyse, Et constate un système de santé sous dyalise. Aussi ça balise face au covid-19, Ça devait arriver à force de montrer ses seufs ! Des décennies de faux présidents, Des décennies de dementelement. Notre service public à l'agonie, Et combien de vie ont basculé en tragédie ?! Quand il a fallu faire des choix immondes, Un tri pour savoir ceux qui devront quitter notre monde. Imagines tu les séquelles, Du personnel soignant, cruel. Les premiers de cordées ont désertés, Pendant que les premiers de corvées nous ont sauvé. Caissières en premières lignes, Éboueurs, facteurs, et autres citoyens dignes. Ceux qu'à l'accoutumé ils ignorent, Du haut de leur pyramide en or. Des lors j'me prends à rêver d'un après, Où humain serait le vrai progrès. Ne pas rendre cette épreuve vaine, Se dire qu'au final on a d'la veine ! Car nos yeux et nos esprits se sont éclairés, Des pieux dans nos rues c'est c'qu'ils vont récolter ! Le changement est clairement indispensable, Le vrai pas celui d'Hollande jugé coupable. Confiné, ma rage est palpable, Envers ces cons finis, incapables. Nous devons rebâtir sans eux, Prendre soin de nos enfants et nos vieux. Tel est mon souhait le plus pieux. Ce texte dédié à celles et ceux, Qui ont fait don de leur personne, Récoltant applaudissements et klaxons. Des tonnes de gratitude, Car à leur place aurais-je eu même attitude ? Si on avait attendu d'être soignés par certains profs, C'était la mort assurée, la catastrophe ! Inégales consciences professionnelles, Dans ce dédale de consciences occasionnelles. C'est dans ces moments douloureux, Que l'on s'apperçoit des valeureux. Heureux sont ceux qui contribuent, À préserver l'avenir de la tribue. Mais autour rôdent les loups, Jusqu'à exploiter la misère pour faire des sous. Les milliardaires aux abonnés absents, N'en ont que faire tant qu'eux ont l'argent. Mais un jour justice sera rendue, Et actionnaires seront pendus. La crise sanitaire renforce la misère, Mais aussi les cœurs et les prières. La paix civile ne peut être possible, Que si chacun a un niveau de vie paisible. La décence doit être la norme pour tous, Car c'est l'indécence qui fait que notre système tousse. Croyons y fort toutes et tous, Ainsi nos vies seront plus douces. Paroles de confiné, Pas envie de finir con fini. Conscience apprivoisée, Pour de l'humain à l'infini.

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