#Freestyle #Orfelino #Fatigué #TurfuGang #OrfelinoFatigué On m'disait orfelino tu va foncer dans le mur Mûr, je ne l'étais pas, aujourd'hui ce n'est toujours pas le cas Dur, d'affronter le miroir En m'guettant se défile ce parcours de vie dérisoire La haine me parcours, cours dans ma tête comme la lame d'un rasoir Mon stylo fait la cour à ma feuille chaque soir J'cours trop vite, j'sens que j'vais tomber J'me bute aux cuites, les chutes j'évite Mais j'pourrais pas toujours c'est comme les kondés Ma chance n'est pas d'bonne bonté J'danse entre les souvenirs qui viennent me hanter J'piave pour oublier et c'est pas du bon thé J'vois l'temps qui défile, avance en cadence tout droit Comme ces gens en ville, remplis d'chaleur mais qui laisse un coeur si froid J'avais des tas d'amis, prêts à tout pour vivre, ivres de vie s'sont fait retourner sur l'tatamis Tétanie, tête remplie de tsunamis c'est comme si l'espoir était banni Bah non, j'pense mal mais putain j'veux faire mieux D'un cabanon j'aimerai faire une belle maison pour qu'mes enfants y deviennent vieux J'lache rien sur cette route mais putain ça coûte, bien plus qu'un rein ca fait bien plus d'effet qu'un simple coup d'poutre J'vois l'monde couler tout comme mes larmes, personne veut s'fouler ça fout les boules envie d'me défouler tellement soulé j'ai même voulu prendre les armes Alors j'ai chargé mon stylo, mitraillé le papier M'ai imaginé sur un îlot, quand j'ai pris l'eau là où j'avais pas pieds Entier j'suis resté, malgré les sentiers Qu'j'ai détesté j'te raconte pas l'chantier J'ai mal j'pense plus au bien j'en perd l'illusion En moi n'émane rien qu'le vide mettez moi sous perfusions Fusion, de haine, d'espoir, de peine J'baigne, chaque soir dans mes contusions qui m'prennent A la ge-gor, m'apprennent, a devenir fort Mais n'maide pas a savoir comment faire A boire dans mon verre, j'peux voir, la descente aux enfers J'aurai voulu un grand frère, qui m'dise ça va aller Avance faut pas t'en faire, t'es couvert si j'te vois dévaler J'aurai voulu une grande sœur, avec qui marcher dans les vallées Qu'elle connaisse mes grandes peurs protège mon cœur toutes ces années J'aurai voulu un père, qu'il me guide quand j'me perd me mette des claques quand je désespère Et une mère pour tout compléter, mais l'amer, destin, m'la emporté comme la mer me laissant ce mal d'intestin J'aurai plus ce que je n'ai pu avoir, mais j'n'exclus pas l'espoir d'avoir le pouvoir de créer ce pourquoi j'ai fini reclus Fort dans la vie, sensible dans mes sons, quand j'suis sur l'parvis face a ma feuille j'y lache mes émotions, Mes mots sont, ceux d'un enfant adultisé, Empli d'reflexions qui n'lui donnent qu'envie d'tiser Revant d'resurrections d'une famille qui n'viendra jamais le biser Brisé, combien d'fois il est devenu fêlé La lumière jamais n'est passé si c'n'est celle de la télé Orfelino en perdition, peur du temps, le destin une édition écrite par un charlatan Cœur en faillite, ma vie un grand fight Many j'milite malgré le goût des coups de l'asphalte Entre ronces et béton j'compte plus les espérances que j'ai du laisser bé-tom Ces jours inquiétants, ou j'me dis qu'ils vie va m'quitter J'me plains dans mes sons tout l'temps mais d'la mort j'peux pas encore m'en acquitter Y'a des choses a faire, j'ai pas encore fini un projet J'essaie frère, mais le temps m'en fait des rejets