Les souvenirs sont tout ce que l’on a Tout n’est qu’illusion jusqu’à notre trépas On se perd dans nos vies, et on se noie On cherche la fin de l’infini, la foi Nous fait croire que l’on a un but, un rôle A joué ici-bas, poursuivre une idole Tout là-haut qui nous regarde, et qui nous juge Mais alors dis-moi pourquoi c’est le déluge ?   Pourquoi nos cœurs se meurtrissent de douleur Et pourquoi je suis triste de chercher l’bonheur ! Tout ça n’est qu’une course contre la montre Où la montre accélère sans cesse le décompte Nos habitudes nous trahissent et nous renferment Faisant de nous des machines à épiderme A quoi sert le progrès si ce n’est y être aliéné ? Car n’oublions pas que nous y sommes enchaînés.   L’homme a perdu le sens de la vie, je pense Que comme la lune il a perdu la face, je panse Les blessures qu’a reçues mon âme, je dépense Ma petite fortune pour un charme, je danse La nuit car je ne peux plus dormir, la chance A le tournis, elle est parti, silence…   J’écoute le vent, j’écoute le silence.   (Refrain) Laisse-moi rêver en attendant demain Laisse-moi rêver que j’suis encore humain Laisse-moi me bercer de rêves de gamin Laisse-moi m’en aller car demain c’est loin !   Triste réalité qui nous frappe en plein nez Mais depuis longtemps le mien est brisé J’ai réussi à m’échapper, le temps d’un songe J’me suis enfui  pour me défendre du mensonge Rien n’est éternel, surtout ce qui est bon La feinte du ciel fait de vous des moutons ! J’y crois pas une seconde, on est seul au monde Et personne pour désamorcer la bombe !   La religion est un parti politique Cherchant à gagner l’opinion publique Publiquement transparente en apparences Mais officieusement démente dans un sens ! Le libre arbitre décrit par la religion Suivre un seul dieu pour l’absolution Ça me rappel un célèbre orateur Attend, on le surnommait le führer.   Nos vies valent de l’or, mais l’or se fait rare L’aurore arrive et la vie devient avare. Le pesant d’or pèse lourd sur notre vie La balance en perd même l’équilibre. L’équilibre de la vie est une utopie Chaque seconde a  un prix et se négocie Les riches n’ont pas le temps de bavarder C’est vrai l’égalité n’existera jamais.   (Refrain) Laisse-moi en rêver en attendant demain Laisse-moi rêver que j’suis encore humain Laisse-moi me bercer de rêves de gamin Laisse-moi m’en aller car demain c’est loin !   On pourrait croire que la folie nous guette Mais ce serait fou de croire ne pas l’être ! On tourne en rond, oui on tourne en rond Et le pire c’est que l’on s’en rend bien compte Mais on continue de tourner, c’est la vie Nous on continue de rêver d’en sortir. Un jour viendra où nos rond se joindront Où l’on pourra parler d’humanisation !   Mais en attendant écoute donc ma voix Le temps s’écoule et tu ne trouves pas ta voie Alors à toi de la construire de tes mains Et n’oublie jamais que demain c’est loin La vie est une pute, et les putes sont avides Sur le coup tu profites mais ça finit vite C’est quand tout est dit que tu le comprends Que le temps des « tant pis » c’est maintenant !   Les regrets sont comme les étoiles dans la nuit Ils apparaissent quand il fait noir dans ta vie. A moins que la mort ne t’emporte très bientôt Pour que jamais tes remords soient des maux T’es parti trop tôt, profité trop tard Et t’as finit comme tous  dans un placard La morale de cette histoire est profonde Tu la trouveras en regardant notre monde.   (Refrain) Laisse-moi rêver en attendant demain Laisse-moi rêver que j’suis encore humain Laisse-moi me bercer de rêves de gamin Laisse-moi m’en aller car demain c’est loin !