une goutte sur mon visage coule et puis se meurt dans ma barbe puis une de plus dans mon sillage sans doute la peur se lit dans mon regard je cours mon coeur ne cesse de battre mes foulées ne tardent a ralentir le pas le souffle court agard encore debout mais l'histoire me rattrapera.. j essaye de regarder derriere comme pourchasse par des ennemi invisibles.. la nuit est l amie du crime, ma vie ne tient qu a un fil je saigne, mes plaies sont ouvertes et pour le coup bien visible la fuite ma conduit direct dans un tunnel sans fin qui debouche sur un precipice la lune eclaire mon ombre anonyme comme un acronyme quand je dis que par ici patricide paraissent si insignifiant la rue continue de plaire a de nombreux partisans partir sans se demander si le sang coulait serait sensé servir a s en sortir ou si cetait seulement qu on etait trop insensible a ceux qui en patissent. Pars tyran qui t es epris sans reflechir d une envie de genocide et justifie ton homicide par des raccourci maladifs qui me donne envie de vomir Pas de survivant quand la cible est multiple et que le missile n a pas l esprit de choisir parmi les civils qui defilent le samedi sur les allees des martyrs ! y a t il quelqun au bout du fil ca fait 100 fois que j appelle dans le vide.. mes appels a l eau sans faire un bruit... tombe comme feuille morte dans la nuit.. repondez moi je vous en suppli je n ai plus de temps au bout de la ligne.. je n ai pas d autre choix que celui de faire entendre mon cri.. si tu etais moi que voudrais tu que l on te dise... comment pourrais tu croire que plus belle est la vie... comment se termine l histoire quand tout part en vrille... quand le desarroi se saisi de ta vie... avant j etais un anonyme dont la vie etait simple. j avais une famille des amis et meme un destin. avant que tout soit detruis il y avait des terrain qui grouillait de vie dont j etais le parrain j y amenais mes fils presque tout les matins... x mate moi ce qu il en reste... ce nest plus quun champ de bataille s entassent des monceaux de terre avec des cadavre en pagaille le regard rempli de tristesse j ai perdu le fruit de mes entrailles je n ai plus d etre chers a cherir par ici cest devenu pire que bagdad... j ai fais mes bagages ou plutot mon packtage car ici c est la guerre . cest pas du courage si je saute sur une barque car je n ai plus rien a perdre.. j ai pris le large comme un pirate sauf que j aime pas la mer. la noyade de mes braves camarades a comme un gout amer... l amertume du rivage quand on te laisse courir a ta perte... ma mere cest la rue celle qui maccueille a bras ouvert alors je suis une ecume qui a pu enfin touche terre.. et qui dans une epaisse brume disparait sans renaitre..