Et si je faisais un petit texte, façon rap français, Rien de plus simple à vrai dire, et ça... je le sais, J'associe des mots pour des rimes, des phrases à effets, Des ressentis poignants et des envies sans préjugés ... Trop de clichés à gifler, à balayer et à brimer, Trop de personnes à citer, sans jamais les nier, Pour ne jamais appuyer sur le bouton annuler, Que voulez-vous chers amis ? je ne vais pas tout brûler! J'ai commencé par les blocs, je continue sans la cité, J'ai décidé de tracer cette ligne, sans jamais m'arrêter, Un seul but à mes yeux, atteindre le point le plus élevé, Pas question de s'essouffler, ni même de s'agenouiller! Quoi qu'il arrive aujourd'hui, il faut bien tout donner, Je suis prêt à la vivre, cette ascension tant espérée, Ne jamais fermer les yeux à nos rêves, il faut insister, Je vous attend un peu plus haut, juste avant le sommet... A.HAu-dessus des nuages, le soleil brille intensément Retour sur terre, le ciel est noir, une mère enterre ses morts Tous dans le même bateau mais où est-ce qu'on va? On est tous aveugles dans ce convoi Les passants ont des masques et dévorent tout, comme une masse Qui ressemble au Sans-Visage du Voyage de Chihiro Les démons s'amassent autour du corps qu'on ramasse Et le sang paraît plus noir à l'éclairage d'un gyro' Ils ne pensent qu'au million alors je prends les liasses en eu' Je finis en haut et deviens lion L'amour est une essence La mort est une naissance Un jour, il ne restera plus rien de ces bouches qui maudissent Rien de ces horizons flous qui jaunissent Plus rien de nos mères, de nos fils, de mon disque Il ne restera rien d'ces volcans qui vomissent Ni temps, ni dimension, ni sens Et puis plus un seul écho de l'orage qui tonne Plus un brin de pollen et plus un gramme de sel Et plus rien de ces copeaux de nuages qui tombent Quand des golems de béton armé grattent le ciel Il ne restera rien des étoiles vacillantes Qui s'avancent vers le centre de ces galaxies évanescentes L'univers deviendra comme avant sa naissance Ciel noir