j'aime pas les gens j'aime pas qu'ils me touchent j'aime pas quant ils approchent leurs bouches j'aime pas leurs souffles j' aime pas leurs voix mais j' aime bien quant ils parlent de moi j'aime pas leur mains ni leur odeur ni dans leurs cou la goutte de sueurs j' aime pas la foule qui fonce vers moi j' aime pas les touristes qu'avancent pas j' aime pas leurs souffle et au milieux de ce monde je vois des trucs immondes j' ai la colère qui monte dans mon ventre ça gronde j' ai mon corps qui tape comme pour défoncer la porte serais-ce une douce angoisse que l'orage m'apporte j' ai créé des scènes dans ma tête qui gacherait des vies d'une violence qui me garde en alerte toutes les nuits et j'ai si peur du jour où je pourrai plus retenir la rage et le feu qui réclame de sortir et je suis pas un gars bien, nan ça fait longtemps que je me retiens, non je crois qu'il faut que je me pose un temps dans ma tête c'est le printemps y'a bien des choses qui fleurissent et les idées de merdes et plus je les chassent et je suis moi même et plus le temps passe et plus je me renferme j'ai peur j'ai peur de ce que je serais capable de faire Atour de la taille L'univers à serrer un double élastique Dès le matin il le cisaille comme envie de lécher ces câbles électriques pourquoi j'ai l'air ci calme je prétends ne pas céder à cette douce panique je crois qu'au fond ça me rassure de savoir que j'ai un échappatoire violent mais dérisoire de ce qui ce passe dans mes tripes je peux craquer à tout moment j'ai ma santé mentale qui s'effrite la totalité de la société me brûle et m'irrite de tout les enfants du ciel je n'étais pas là favorit une double crise s'il vous plaît et avec ça rougit moi des frites et si je sautais dans le vide et si au virage je ne mettais pas le frein et si prenais cette ligne où est ce que je descends sur cette voie devant le train le sèche cheveux brancher quand je prends le bain y penser m'angoisse mais soudain je me sens bien sa me rassure de savoir que je peux contrôler ma fin et pourtant je ferai rien.