Dans la rue, sous la lueur des réverbères, La pauvreté danse, une ombre solitaire. Portant le poids des rêves trop lourds à porter, Des histoires muettes à jamais à raconter. Les pavés grincent sous des pas épuisés, Des regards fatigués, des destins oubliés. La richesse brille, éloignée comme une étoile, Pendant que dans l'ombre, la misère s'étale. Des poches vides, des estomacs creux, Des rêves fanés comme des fleurs sans cieux. Les ruelles murmurent des histoires de survie, Des cris étouffés dans cette danse de l'oubli. Mais dans ce tableau sombre, une lueur persiste, La résilience qui résiste, jamais n'abdique. Car même au cœur de la nuit la plus noire, L'espoir murmure, prêt à renaître quelque part. La pauvreté, une chanson trop souvent tue, Un refrain qui résonne, dans l'ombre continue. Mais dans chaque vers, une voix qui s'élève, Réclamant justice pour ceux que la vie délaisse.