le scotch
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•9 months ago
Le scotch, c'est pour les choses irréparables "Et tu me fais mal mais moi j'en veux encore, j'bénis le ciel chaque fois qu'j'regarde ton corps" "J'ai frappé dans les murs, mais ça résonne vide" "La nuit endort mes craintes dans son manteau d'étoiles "Puisqu'on doute toute l'année, mon sourire ferait croire que je souffre à peine, alors que j'étais condamné à me planter les intestins "Ce monde est défectueux pour un homme affectueux. Ma rancœur nage dans l'encre noire, je dois sortir de l'engrenage "Ici, tu n'es pas là mais ton souvenir me suit où que j'aille et ça me fait mal Mais quand j'me déteste, c'est pas d'l'humilité, non, c'est qu'mes démons se sont multipliés, j'suis mal dans ma peau, comme un ado' boutonneux, ça va rien changer, ma gueule sous la couronne "Un rayon blanc transperce le prisme, et, dans ses iris, le reflet d'un arc-en-ciel noir se brise : Elle pleut "Qui va apaiser nos maux ? J'ai vu la peur apparaître dans les yeux des gens normaux "Son meilleur ami c'est d'abord soi-même. Mes rêves traversent les nuits, s’étendent sur mes plaines. Près des montagnes de soucis où je vide ma haine j'essaye d'croire en la vie mais j'y arrive à peine "Le ciel aussi pleure après la dépression, je trouve l'idée précieuse "Il pleut des larmes, des lames, des âmes perdues dans les cieux "Les larmes de la misère ont l'goût de ma haine. À bout de souffle, ma haine me redonne de l'oxygène" "Ouais la haine m'éclaire quand j'marche dans la nuit, et j'cavale dans le noir depuis qu't'es parti" "J'vois tous les jours comme un samedi de pluie, j'vois tous les jours comment on s'détruit, j'vois tous les jours comme un lundi triste" "J'ai vidé tout c'que j'avais dans les burnes, j'ai crié, douté, frappé dans les murs car j'évacue la tristesse par la colère. Quand Dieu est en colère, pas d'paratonnerre, la seule lueur, mon cœur est en froid polaire" "J'ai constaté mon impuissance la nuit dernière, chacun teste ses limites, ma jeunesse s'élimine" "La nuit j'regarde le ciel, oubliant qu'j'suis en plein deuil, et à chaque étoile qui brille j'me dis qu'c'est toi qui m'fait un clin d'œil" "J'me savais pas aussi faible, il paraît qu'on s'y fait, reflet perforé par les gouttes de pluie qui coulent" "Sept années que je suis triste mais mon miroir n'a pas une cicatrice" "Y a rien d'normal dans c'monde pour celui qui est spécial Donc tout l'monde veut l'dissuader d'rester spécial" "J'ai des regrets quand j'pense que j'ai gardé mes yeux d'enfant, perdu mon calme, les deux poings sanglants "Tu te nourris de la douleur un peu comme Amy "Si tu savais tout ce que je garde en moi, mais je n'en parle pas, car chez nous, c'est comme ça, on souffre, on ne pleure pas "Comme si ça pouvait m'porter malheur de croire à mon propre bonheur, je crois qu'ça m'fait peur tellement j'ai souffert "J'envoie tout foutre en l'air j'pollue mon propre ciel. Paris est devenu mon désert quand mon cœur saigne. Entouré d'inconnus, finalement on s'sent moins seul. Mes yeux sont toujours étincelles, l'amour échoue dans des ruelles" "Enfermé dans ma chambre il y a comme un goût de drame, planqué sous le drap, l’impression que tout me lasse : je veux m'échapper mais je suis partout où que j'aille"
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Le scotch, c'est pour les choses irréparables "Et tu me fais mal mais moi j'en veux encore, j'bénis le ciel chaque fois qu'j'regarde ton corps" "J'ai frappé dans les murs, mais ça résonne vide" "La nuit endort mes craintes dans son manteau d'étoiles "Puisqu'on doute toute l'année, mon sourire ferait croire que je souffre à peine, alors que j'étais condamné à me planter les intestins "Ce monde est défectueux pour un homme affectueux. Ma rancœur nage dans l'encre noire, je dois sortir de l'engrenage "Ici, tu n'es pas là mais ton souvenir me suit où que j'aille et ça me fait mal Mais quand j'me déteste, c'est pas d'l'humilité, non, c'est qu'mes démons se sont multipliés, j'suis mal dans ma peau, comme un ado' boutonneux, ça va rien changer, ma gueule sous la couronne "Un rayon blanc transperce le prisme, et, dans ses iris, le reflet d'un arc-en-ciel noir se brise : Elle pleut "Qui va apaiser nos maux ? J'ai vu la peur apparaître dans les yeux des gens normaux "Son meilleur ami c'est d'abord soi-même. Mes rêves traversent les nuits, s’étendent sur mes plaines. Près des montagnes de soucis où je vide ma haine j'essaye d'croire en la vie mais j'y arrive à peine "Le ciel aussi pleure après la dépression, je trouve l'idée précieuse "Il pleut des larmes, des lames, des âmes perdues dans les cieux "Les larmes de la misère ont l'goût de ma haine. À bout de souffle, ma haine me redonne de l'oxygène" "Ouais la haine m'éclaire quand j'marche dans la nuit, et j'cavale dans le noir depuis qu't'es parti" "J'vois tous les jours comme un samedi de pluie, j'vois tous les jours comment on s'détruit, j'vois tous les jours comme un lundi triste" "J'ai vidé tout c'que j'avais dans les burnes, j'ai crié, douté, frappé dans les murs car j'évacue la tristesse par la colère. Quand Dieu est en colère, pas d'paratonnerre, la seule lueur, mon cœur est en froid polaire" "J'ai constaté mon impuissance la nuit dernière, chacun teste ses limites, ma jeunesse s'élimine" "La nuit j'regarde le ciel, oubliant qu'j'suis en plein deuil, et à chaque étoile qui brille j'me dis qu'c'est toi qui m'fait un clin d'œil" "J'me savais pas aussi faible, il paraît qu'on s'y fait, reflet perforé par les gouttes de pluie qui coulent" "Sept années que je suis triste mais mon miroir n'a pas une cicatrice" "Y a rien d'normal dans c'monde pour celui qui est spécial Donc tout l'monde veut l'dissuader d'rester spécial" "J'ai des regrets quand j'pense que j'ai gardé mes yeux d'enfant, perdu mon calme, les deux poings sanglants "Tu te nourris de la douleur un peu comme Amy "Si tu savais tout ce que je garde en moi, mais je n'en parle pas, car chez nous, c'est comme ça, on souffre, on ne pleure pas "Comme si ça pouvait m'porter malheur de croire à mon propre bonheur, je crois qu'ça m'fait peur tellement j'ai souffert "J'envoie tout foutre en l'air j'pollue mon propre ciel. Paris est devenu mon désert quand mon cœur saigne. Entouré d'inconnus, finalement on s'sent moins seul. Mes yeux sont toujours étincelles, l'amour échoue dans des ruelles" "Enfermé dans ma chambre il y a comme un goût de drame, planqué sous le drap, l’impression que tout me lasse : je veux m'échapper mais je suis partout où que j'aille"
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