(Refrain) J'ai grandi dans la rue, c'est pas un conte de fées, Les rêves s'étiolent, les larmes sont nos trophées. KobaLaD dans l'âme, l'asphalte sous mes pieds, C'est la rue qui m'a forgé, c'est elle qui m'élève. (Couplet 1) Yo, j'viens du bitume, là où tout s'explique en une rime, Les rues résonnent, les histoires s'entremêlent en prime. La vie m'a appris à marcher, à glisser entre les lignes, Chaque cicatrice est une lettre gravée dans l'échine. J'ai connu les embrouilles, les pots d'échappement qui sifflent, Les regards froids, les regards qui brillent, dans l'ombre, je brille. Le temps défile, les frères tombent, d'autres déguerpissent, Mais moi, j'reste debout, ma plume est mon artifice. (Refrain) J'ai grandi dans la rue, c'est pas un conte de fées, Les rêves s'étiolent, les larmes sont nos trophées. KobaLaD dans l'âme, l'asphalte sous mes pieds, C'est la rue qui m'a forgé, c'est elle qui m'élève. (Couplet 2) Le mic dans la main, j'écris l'histoire de ceux qui n'ont pas voix, Les oubliés, les sans-voix, les rejetés, les rois sans couronne, sans foi. Les tours de béton sont mes montagnes, les étoiles, mes témoins, J'ai fait de ma vie un poème, chaque vers est un témoin. Les nuits blanches, les rêves noirs, les étoiles comme boussole, La rue est ma muse, mon inspiration, ma parole. J'ai des cicatrices sur l'âme, des secrets sous les étoiles, KobaLaD dans le cœur, l'asphalte sous les semelles, frère, j'avale les miles. (Refrain) J'ai grandi dans la rue, c'est pas un conte de fées, Les rêves s'étiolent, les larmes sont nos trophées. KobaLaD dans l'âme, l'asphalte sous mes pieds, C'est la rue qui m'a forgé, c'est elle qui m'élève. (Couplet 3) La vie, c'est un combat, chaque jour un round de plus, On avance, on encaisse, on prend des coups, on refuse d'abandonner l'illus'. La rue est mon école, mes cours, mes diplômes, ma sagesse, KobaLaD m'a montré la voie, la force de la jeunesse. Alors, je trace ma route, les yeux rivés vers l'horizon, Dans ce monde de béton, je laisse mon empreinte, ma vision. La rue m'a forgé, KobaLaD dans mes veines, mon guide, ma mission, Je suis l'enfant des pavés, l'écho des rues, la voix sans concession. (Refrain) J'ai grandi dans la rue, c'est pas un conte de fées, Les rêves s'étiolent, les larmes sont nos trophées. KobaLaD dans l'âme, l'asphalte sous mes pieds, C'est la rue qui m'a forgé, c'est elle qui m'élève.