Où étais-tu, quand je pleurais quand je crevais, quand je souffrais Où étais-tu, quand je demenais durant toute la journée Où étais-tu, quand j'effectuais Des lèves tôt , des rentres tards En ce moment, tu me prenais un gros nullar, un connard Le jeune homme à la guitare Ce sale mec conscient du mitard Meprisé par ses entourages Mais jamais perdu l'espoir , Jamais perdu le courage Où étais-tu, quand Maman versait ses larmes sur la terre Quand c'était la pleine misère, Sous le soleil de la galère Quand le vieux père n'avait pas un centime pour le kiapalo pogbila Quand les jeunes frères se rendaiet Involontairement dans les sites d'or Ayant un esprit ouvert comme celui du vieux matador T'étais dans ta chambre caressant la vraie sale pute au slippp d'or où étais-tu durant tous ces jours, Au fil de ces parcours, où étais-tu Où étais-tu frère, où étais-tu keum Où étais-tu, quand j'étais dans des habits trouillés Dans des culottes mouillés quand la marmite familiale Était toujours vide, séché quand Maman avec cette calebasse à la main droite Faisant le tour du quartier, les quatres coins du village À la recherche du maïs, du mil Ls s-atins lui fournissent tas du mil Des hommes riches sage des 5000