Zkrh

la fierté

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la fierté

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15 Feb 2022

Ma joie ne date pas d’hier. Je vois au milieu d’une chambre peinte de couleurs bariolées, un petit garçon bercé par sa mère, un bambin qui parcourt tous les endroits, court dans tous les sens. Dans le jardin, il monte à vélo, joue avec ses condisciples des heures et des heures. Le soir, il rentre tout épuisé, las, et tellement ravi… Nous habitions une maison bordée d’un jardin dans lequel un pommier, un olivier, un bananier étaient plantés ; les yeux de ma mère ne me quittaient jamais, elle veillait tellement sur moi. J’étais tellement apprécié, aimé, adoré par les membres de ma famille. J’étais le cadet, j’avais environ 6 ans, j’étais tellement gâté par mes parents. Je me rappelle bien quand je sanglotais, tout le monde se précipitèrent pour me consoler. Ma mère me dit : « ne pleure pas. Veux-tu quelque chose ? ah ! je vois tu veux les friandises que tu désires croquer tous les jours’. Je recevais chaque jour : des cadeaux, des jouets… Mon père, souvent, me prenait par les aisselles et disait :’ce môme grandit vite, il deviendra si Dieu le veut un brave homme et sera un grand médecin. Je sentis une grande fierté qui s’empara de moi et pour montrer ma grande joie, j’esquissai de très beaux morceaux de chansonnettes que j’avais apprises à l’école. Tous les soirs, avant de m’endormir, ma mère me racontait des contes trop séduisants qui m’emmenaient à des univers imaginaires, au pays des merveilles ou le héros se mesurait à un prince. Je me rappelle bien de ces récits que j’espère moi aussi les raconter à mon tour à mes enfants. J’étais tel un prince que tout le monde aimait, qui recevait les cadeaux et les bisous. Sincèrement, je reconnaissais, je reconnais et je reconnaitrai les faveurs et les bienfaits de mes parents qui me sont chers pour toujours, qui grâce à eux je me baigne dans cette tranquillité et ce bonheur.

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3 years ago

Ma joie ne date pas d’hier. Je vois au milieu d’une chambre peinte de couleurs bariolées, un petit garçon bercé par sa mère, un bambin qui parcourt tous les endroits, court dans tous les sens. Dans le jardin, il monte à vélo, joue avec ses condisciples des heures et des heures. Le soir, il rentre tout épuisé, las, et tellement ravi… Nous habitions une maison bordée d’un jardin dans lequel un pommier, un olivier, un bananier étaient plantés ; les yeux de ma mère ne me quittaient jamais, elle veillait tellement sur moi. J’étais tellement apprécié, aimé, adoré par les membres de ma famille. J’étais le cadet, j’avais environ 6 ans, j’étais tellement gâté par mes parents. Je me rappelle bien quand je sanglotais, tout le monde se précipitèrent pour me consoler. Ma mère me dit : « ne pleure pas. Veux-tu quelque chose ? ah ! je vois tu veux les friandises que tu désires croquer tous les jours’. Je recevais chaque jour : des cadeaux, des jouets… Mon père, souvent, me prenait par les aisselles et disait :’ce môme grandit vite, il deviendra si Dieu le veut un brave homme et sera un grand médecin. Je sentis une grande fierté qui s’empara de moi et pour montrer ma grande joie, j’esquissai de très beaux morceaux de chansonnettes que j’avais apprises à l’école. Tous les soirs, avant de m’endormir, ma mère me racontait des contes trop séduisants qui m’emmenaient à des univers imaginaires, au pays des merveilles ou le héros se mesurait à un prince. Je me rappelle bien de ces récits que j’espère moi aussi les raconter à mon tour à mes enfants. J’étais tel un prince que tout le monde aimait, qui recevait les cadeaux et les bisous. Sincèrement, je reconnaissais, je reconnais et je reconnaitrai les faveurs et les bienfaits de mes parents qui me sont chers pour toujours, qui grâce à eux je me baigne dans cette tranquillité et ce bonheur.

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