Jean Bonhuil

comprendre

Jean Bonhuil
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23 Jan 2022

Avant d’te mettre bien Assure toi de mettre bien les tiens Allô médecin ? Je m’sens seul, comme un maître chien Quand j’rappe, moi, j’suis à donf Donc je simule pas Et toi, hein, qu’est-ce qu’tu veux qu’j’taffe ? Arrête tu m’gonfles avec tes 6000 balles ! Leur bac de mes deux Je l’ai eu, pour ma mère Elle était fière de moi Putain, vieux, t’aurais vu ses yeux Mais c’est zarbi, j’ai appris trop tard Car à l’école, j’ai pas trouvé ma branche, y’a trop d’arbres Les études, c’est pas bidon Mais j’ai fais un bide et dis donc Heureusement qu’dans l’rap, p’tit con, t’as un p’tit don Et j’suis pas bon dans l’gangsterisme Tu sais, les mains moites, pour braquer les banques c’est risqué Depuis qu’j’ai appris à compter Moi, refré, j’compte sur personne Donc, touche pas à mon bonheur, non, c’est ma conso perso Les bons et mauvais jours s’alternent J’ai pas le terme exact, mais à long terme Mais rêves finissent dans un charter Rester digne, c’est ça le combat Man, j’t’ai dit : à chaque fois qu’c’est dur, ça veut dire que le diable fait salle comble J’suis un des seuls qui pas avaient de cash Dans mon coin, il pleuvait des parpaings Et j’étais un des seuls qui avaient pas de casque Donc j’doute Et j’redoute Les bonnes nouvelles Après tout, pour les coups de pute, chaque jour, c’est journée portes ouvertes J’suis chauve, me cherche pas des poux Frappe, j’m’en bats les couilles Ils ont essayé, demande leur, j’sens pas les coups On s’connait pas Qu’importe, j’ouvre mon coeur Me ferme pas ta porte. Pour l’heure, je fais en sorte de faire mon beurre Juste mon beurre J’ai eu un gros chèque, mais j’ai pas lu l’astérisque C’est facile de rester pauvre, mais que c’est dur de rester riche J’traque le bonheur où qu’il aille Le daron voulait pas qu’on est la même vie qu’il a eu Tu m’diras, ça ira, on s’battra comme l’IRA en Irlande Miracle ! Même pauvres, y’a pas d’larmes sur nos guirlandes T’oublieras Pas d’leur dire qu’j’suis mort, les poings serrés Tu veux m’faire du tort Autant tordre le coup d’une girafe J’respire Avant qu’les piles s’usent Les p’tits jurent qu’ils restent libres Moi je les estime, malgré ce que dit l’juge J’suis un des seul qui ont jamais vu l’juge On sait jamais, mais que l’rap soit béni Comme cette nuit où j’ai vu l’jour Pourquoi c’putain d’bonheur est discret ? Y’a pas de casseurs de vitres, ça existe pas Y’a que des mecs qui veulent exister Et dans ce match, non, y a pas de mi-temps J’comprend rien comme si Van Damme parlait avec le Gitan dans Snatch Leurs sucettes, ils vont les lécher Ils ont pris la fiance-con, ils vont voir la France, qu’on va leur laisser Note qu’on blague pas Prononce bien notre nom, pauvre con Tu savais pas qu’il faut un lion, pour tuer un autre lion ? A qui je m’en prends ? Aux coupables Ho, frérot, fais pas semblant, j’sens bien qu’tu m’entends mais t’écoutes pas Chacun son rang J’aspire à ce que les têtes tombent Eux, c’est des has been Moi, j’ai du sang royal sur ma chemise Bon Dieu vite ! Regarde c’qu’ils font Mon Dieu regarde dans quel monde je vis Marilyn Manson featuring Bon Jovi Moi j’me livre tu vois C’est pas énorme Toi, pleures un bon coup, ho ! Un homme qui pleure pas, c’est pas un homme On s’fout d’tout et le coeur meurt Plus d’pouls Dites vous que beaucoup ont prit trop de coups comme Tina Turner Tu veux m’connaître mieux, vieux Ecoute mon disque Je marche toujours une main sur le coeur L’autre qui porte mon fils Avant je voyais rien comme Daredevil Mais on m’a trahi Maintenant, j’vois tout c’qui s’passe comme un laveur de vitres Ca va trop vite, trop vite Mets le frein à main, J’t’explique, j’suis trop speed j’ai même pas foutu de refrain Man, j’suis mal barré Parait qu’j’suis enragé Taré, cerné, j’suis mal rasé comme les ingés Et la chance, j’sais pas elle passe par où Mais j’t’avoue qu’ça m’tourmente J’ai jamais fait de tournante Je fais tourner qu’la roue La rue, y a 2 cas : Ceux qui y vivent, ceux qui en parlent J’l’ai quittée mais mon esprit habite à 2 pas Ici bas, rien n’est gratuit A part la mort, fils Pourquoi tes larmes glissent ? Frérot, c’est même pas une chanson triste... Chronique de l'Album Retour Lyrics Réagissez à cet article

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3 years ago

Avant d’te mettre bien Assure toi de mettre bien les tiens Allô médecin ? Je m’sens seul, comme un maître chien Quand j’rappe, moi, j’suis à donf Donc je simule pas Et toi, hein, qu’est-ce qu’tu veux qu’j’taffe ? Arrête tu m’gonfles avec tes 6000 balles ! Leur bac de mes deux Je l’ai eu, pour ma mère Elle était fière de moi Putain, vieux, t’aurais vu ses yeux Mais c’est zarbi, j’ai appris trop tard Car à l’école, j’ai pas trouvé ma branche, y’a trop d’arbres Les études, c’est pas bidon Mais j’ai fais un bide et dis donc Heureusement qu’dans l’rap, p’tit con, t’as un p’tit don Et j’suis pas bon dans l’gangsterisme Tu sais, les mains moites, pour braquer les banques c’est risqué Depuis qu’j’ai appris à compter Moi, refré, j’compte sur personne Donc, touche pas à mon bonheur, non, c’est ma conso perso Les bons et mauvais jours s’alternent J’ai pas le terme exact, mais à long terme Mais rêves finissent dans un charter Rester digne, c’est ça le combat Man, j’t’ai dit : à chaque fois qu’c’est dur, ça veut dire que le diable fait salle comble J’suis un des seuls qui pas avaient de cash Dans mon coin, il pleuvait des parpaings Et j’étais un des seuls qui avaient pas de casque Donc j’doute Et j’redoute Les bonnes nouvelles Après tout, pour les coups de pute, chaque jour, c’est journée portes ouvertes J’suis chauve, me cherche pas des poux Frappe, j’m’en bats les couilles Ils ont essayé, demande leur, j’sens pas les coups On s’connait pas Qu’importe, j’ouvre mon coeur Me ferme pas ta porte. Pour l’heure, je fais en sorte de faire mon beurre Juste mon beurre J’ai eu un gros chèque, mais j’ai pas lu l’astérisque C’est facile de rester pauvre, mais que c’est dur de rester riche J’traque le bonheur où qu’il aille Le daron voulait pas qu’on est la même vie qu’il a eu Tu m’diras, ça ira, on s’battra comme l’IRA en Irlande Miracle ! Même pauvres, y’a pas d’larmes sur nos guirlandes T’oublieras Pas d’leur dire qu’j’suis mort, les poings serrés Tu veux m’faire du tort Autant tordre le coup d’une girafe J’respire Avant qu’les piles s’usent Les p’tits jurent qu’ils restent libres Moi je les estime, malgré ce que dit l’juge J’suis un des seul qui ont jamais vu l’juge On sait jamais, mais que l’rap soit béni Comme cette nuit où j’ai vu l’jour Pourquoi c’putain d’bonheur est discret ? Y’a pas de casseurs de vitres, ça existe pas Y’a que des mecs qui veulent exister Et dans ce match, non, y a pas de mi-temps J’comprend rien comme si Van Damme parlait avec le Gitan dans Snatch Leurs sucettes, ils vont les lécher Ils ont pris la fiance-con, ils vont voir la France, qu’on va leur laisser Note qu’on blague pas Prononce bien notre nom, pauvre con Tu savais pas qu’il faut un lion, pour tuer un autre lion ? A qui je m’en prends ? Aux coupables Ho, frérot, fais pas semblant, j’sens bien qu’tu m’entends mais t’écoutes pas Chacun son rang J’aspire à ce que les têtes tombent Eux, c’est des has been Moi, j’ai du sang royal sur ma chemise Bon Dieu vite ! Regarde c’qu’ils font Mon Dieu regarde dans quel monde je vis Marilyn Manson featuring Bon Jovi Moi j’me livre tu vois C’est pas énorme Toi, pleures un bon coup, ho ! Un homme qui pleure pas, c’est pas un homme On s’fout d’tout et le coeur meurt Plus d’pouls Dites vous que beaucoup ont prit trop de coups comme Tina Turner Tu veux m’connaître mieux, vieux Ecoute mon disque Je marche toujours une main sur le coeur L’autre qui porte mon fils Avant je voyais rien comme Daredevil Mais on m’a trahi Maintenant, j’vois tout c’qui s’passe comme un laveur de vitres Ca va trop vite, trop vite Mets le frein à main, J’t’explique, j’suis trop speed j’ai même pas foutu de refrain Man, j’suis mal barré Parait qu’j’suis enragé Taré, cerné, j’suis mal rasé comme les ingés Et la chance, j’sais pas elle passe par où Mais j’t’avoue qu’ça m’tourmente J’ai jamais fait de tournante Je fais tourner qu’la roue La rue, y a 2 cas : Ceux qui y vivent, ceux qui en parlent J’l’ai quittée mais mon esprit habite à 2 pas Ici bas, rien n’est gratuit A part la mort, fils Pourquoi tes larmes glissent ? Frérot, c’est même pas une chanson triste... Chronique de l'Album Retour Lyrics Réagissez à cet article

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